Archives de Tag: ouverture

Remaniement : une redistribution des cartes à droite

Le remaniement annoncé dimanche en début de soirée (liste complète ici) n’est pas en soi une surprise ni un événement important, mais il constitue un affichage symbolique et une étape sur la route vers 2012. L’équipe dite « resserrée » (30 ministres contre 37 précédemment) fait un tout petit peu de place aux quelques rescapés de l’ouverture et aux centristes-villepinistes, mais fait avant tout la part belle aux anciens du RPR. Surtout, Morin et Borloo quittent le gouvernement amers et prennent déjà date pour la présidentielle. Lire la suite

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Même quand il nomme des socialistes, Sarkozy est vraiment très très méchant

Assez classe cette photo, non?

Les réactions négatives que je lis ici ou là, après la nomination du socialiste Didier Migaud à la tête de la Cour des Comptes, sont proprement incompréhensibles. C’est fou comme parfois, les râleurs sont prévisibles. A la mort de son prédécesseur, Philippe Seguin, on avait rappelé que ce « gaulliste social » soucieux de l’intérêt général avait fait preuve d’une belle indépendance. Et certains avaient estimé qu’il avait mis de tels bâtons dans les roues du président de la République, que son successeur serait sûrement soigneusement choisi. Ce n’était visiblement qu’un procès d’intention. Lire la suite

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Pourquoi le Parisien s’obstine-t-il à donner des leçons au pape?

BXVIJ’ai bondi, hier, en lisant cet article du Parisien sur le dialogue ouvert lundi par le pape Benoît XVI avec la Fraternité Saint-Pie X, dont les membres sont considérés comme des parias et des indésirables. Mais qui est le pape? Benoît XVI, ou l’auteur de cet article? Ce dernier, comme nombre de ses confrères, n’hésite pas à donner des leçons au premier. Question : mais pour qui se prennent-ils? Lire la suite

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Mais qui croit à l’ouverture?

allegresarkozyL’ouverture, un concept censé démontrer la tolérance, l’écoute, et la réflexion de celui qui la pratique. En filigrane, une arme de guerre destinée à pilonner son adversaire. Concernant Nicolas Sarkozy, l’objectif semble en partie atteint puisque le PS semble totalement K.O. debout après les coups de boutoir répétés du président. Mais en réalité, et alors que le socialiste Claude Allègre  est pressenti pour entrer au gouvernement, l’ouverture n’est qu’un leurre et personne n’y croit vraiment : elle n’apporte strictement rien à l’exécutif. Lire la suite

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Julien Dray : à qui profite le crime?

En ces jours dépourvus d’actualité, la mise en cause du socialiste Julien Dray dans une affaire financière a fait du bruit, à l’occasion d’une perquisition à son domicile et son bureau de l’Assemblée nationale, vendredi dernier. Avec un écho que décidément, on a bien du mal à interpréter…

Nous ne reviendrons pas ici sur le volet pénal et en tout cas la genèse juridique de cette histoire : d’autres s’en sont chargés, avec bonheur. Non, ici c’est le volet politique qui nous intéresse. Et avec un peu de recul, une fois qu’on a dit que Julien Dray était présumé innocent, on se pose plusieurs questions. Un tryptique qui débouche sur une idée un peu folle… 

Pourquoi cette affaire fuite-t-elle dans la presse, avec des détails aussi précis? Nous ne sommes qu’au stade de l’enquête préliminaire, et par exemple, sur une autre affaire similaire et récente de présumés détournements de fonds à Henin-Beaumont, là aussi en terres socialistes, on  n’en a pas fait autant. Et surtout, on n’a pas eu droit à autant d’infos…

Rue89 vous les résume à merveille, en deux temps, trois mouvements : « Tracfin, la cellule antiblanchiment d’argent du ministère des Finances, aurait observé des mouvements de fonds suspects sur les comptes des deux associations (fidl et sos-racisme, ndc) depuis janvier 2006. Au total, 351 027 euros auraient été évacués de ces comptes, dont 127 377 euros par chèque au bénéfice des deux proches du député de l’Essonne. Lesquels auraient ensuite reversé 102 985 euros à Julien Dray. 94 350 euros de retraits en liquide et 113 890 euros provenant de « particuliers membres de la sphère économique » auraient aussi profité au responsable socialiste, militant depuis ses quatorze ans, co-fondateur de la FIDL et de SOS Racisme. »

Alors certes, vu le contexte des manifestations lycéennes, on a avancé l’hypothèse d’un complot destiné à assombrir l’image d’un des deux syndicats lycéens, la Fidl (confondée par Dray) qui est citée dans cette affaire. Une telle conclusion est-elle pertinente, alors que le mouvement était de toutes façons destiné à hiberner pendant les vacances de Noël?

Notons que cette « fuite » n’est pas un hasard, ni le fruit d’un travail d’enquête journalistique. Je ne crois plus trop aux qualités d’investigations de nos journalistes. Les autorités judiciaires, policières peuvent décider de donner ou pas l’info, mais le plus probable, dans ce genre d’affaires, c’est une fuite organisée au niveau de l’exécutif, éventuellement via la direction générale de la police nationale. D’ailleurs, n’est-ce pas ce que tente de faire comprendre Julien Dray, qui a annoncé hier avoir déposé plainte contre X, pour essayer d’identifier la source qui a « balancé » son nom aux médias?

Pourquoi les socialistes sont-ils si discrets sur le sujet? Evidemment, comme le notent Authueil et Jules, les dommages collatéraux, au niveau de l’image, sont énormes dans ce genre d’affaire, a fortiori quand il s’agit d’un élu, et spécifiquement si celui-ci est socialiste. Les rapports entre gauche et argent ont été, sont et resteront tabous.

Il est cependant étonnant de voir la direction du PS, et le PS lui-même, aussi discrets dans le soutien apporté à Julien Dray. Aubry, Hamon et les principaux leaders socialistes n’ont pas bougé la moitié du petit doigt pour prendre sa défense. En d’autres circonstances, on les entend ruer dans les brancards, au nom de la sacro-sainte présomption d’innocence chère à Elizabeth Guigou. Là, rien, ou si peu. Jack Lang qui fait le guignol. Moscovici aussi, mais sans son bouc. Ségolène Royal, François Hollande (à savoir l’actuelle et l’ancien mentor de Dray) qui lui ont « envoyé un SMS » de soutien. Malek Boutih, un de ses proches, a été le plus offensif dans la contre-attaque, parlant carrément de « lynchage ».

Hormis ces rares soutiens, c’est le désert : un autre ancien leader étudiant, Bruno Julliard, aujourd’hui au conseil national du PS, a même semblé accabler son prédécesseur, hier sur BFM-TV.« La question n’est pas de soutenir ou de ne pas soutenir, c’est une affaire qui ne concerne pas le Parti socialiste, c’est une affaire privée qui concerne Julien Dray », a-t-il crânement affirmé. On rêve, ou c’est un croc-en-jambe? Débrouille-toi, camarade! Ce n’est pas notre affaire! Cambadélis n’a pas dit mieux, lorsqu’il a prétendu qu’il ne fallait « pas politiser les choses ». Ben voyons! Et pour les saboteurs de caténaires non plus?

Le fond du problème, c’est que la direction actuelle du PS n’a pas l’air décidée à soutenir un membre du clan Royal. Les haches de guerre s’enterreront-elles, d’ici à 2012?

– Pourquoi l’UMP a-t-elle pris à ce point la défense de Dray? Troisième étape de la réflexion, la réaction de la droite. On aurait pu s’attendre à des commentaires ironiques, acerbes, satisfaits. Mais non. Frédéric Lefebvre, pourtant habitué aux provocations, a pris tout le monde à contre-pied, hier, en entonnant un vibrant plaidoyer en faveur de Julien Dray : « La présomption d’innocence, ça compte. Il n’est pas très agréable de voir ce déchaînement aujourd’hui sur Julien Dray alors même que personne ne connaît la réalité et que des juges font leur travail. Je m’abstiendrai de tout commentaire négatif à un moment où ce parlementaire que je connais bien est en train de vivre des moments difficiles. La justice dira s’il a des choses à se reprocher ou non. En tout cas pour moi, tant que la justice ne s’est pas prononcée, Julien Dray est innocent. »

Authueil y voit une pique à l’adresse du PS, et une façon d’occuper le terrain dont n’ont pas profité Aubry et son équipe : « ce communiqué sur le respect de la présomption d’innocence, c’est Martine Aubry qui aurait du le faire, dès ce week-end ! Que ce soit Frédéric Lefebvre qui l’ait fait le premier, c’est véritablement du sel jeté sur une plaie à vif ».

Sauf que Frédéric Lefebvre est du même bord, en l’occurrence, que ceux qu’on peut légitimement soupçonner d’avoir fait fuiter l’info. Qui, à gauche, aurait intérêt à faire « sortir » une affaire comme celle-là, qui risque d’éclabousser tout le monde si elle explose?

Ajoutons à cela le fait que Dray est fréquemment cité parmi ceux qui à gauche, pourraient être visés par un nouveau raid d’ouverture de Nicolas Sarkozy… Que le même Dray estime aujourd’hui être « mort politiquement », du moins à gauche… Autrement dit : à qui profite le crime, en l’occurrence? Qui tire les marrons du feu des deux côtés? Qui peut relancer la carrière de l’ancien leader de SOS-racisme?

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Un Villepiniste au gouvernement!

Bruno Le Maire, 39 ans, succèdera donc à Jean-Pierre Jouyet au titre de secrétaire d’Etat aux affaires européennes. Nul n’ignore que le député UMP de l’Eure fait partie du carré de fidèles de Dominique de Villepin, dont l’avenir politique est de plus en plus compromis, avec en plus l’épée de Damoclès de Clearstream au-dessus de la tête…

Bruno Le Maire, c’était le conseiller politique de Villepin au quay d’Orsay, place Beauvau, puis son directeur de cabinet à Matignon. C’est lui qui est réputé avoir écrit son fameux discours devant le Conseil de sécurité de l’ONU au sujet des projets d’invasion américaine en Irak, en 2003. C’est également l’auteur d’un livre passionnant qui avait été ici chroniqué, Des Hommes d’Etat, qui racontait très finement, de l’intérieur, le quotidien du pouvoir et des rivalités entre Chirac, Villepin et Sarkozy de 2005 à 2007, avec en toile de fond, notamment, le CPE et la crise des banlieues. Un livre qui ne ménageait pas Sarkozy…

Il est d’ailleurs comique de voir l’ancien bras droit de Villepin (qui n’a plus le droit de le voir en vertu du contrôle judiciaire de DDV) rejoindre Sarkozy au moment où l’ex-leader de l’UNEF aujourd’hui membre de la direction du PS (comme tous les anciens leaders de l’Unef, non?), Bruno Julliard, se répète en racontant que Sarkozy l’avait assuré de son soutien au moment de la lutte estudiantine et lycéenne contre le contrat première embauche, qui avait scellé les ambitions du premier ministre de l’époque.

Pendant que le PS n’en finit plus de se déchirer, pendant qu’Aubry et Royal continuent de règler leurs comptes, Sarkozy organise donc sa propre opposition, en maintenant sa politique d’ouverture. On le voit sur le travail dominical, où le débat a de fait lieu au sein de la majorité, la gauche n’étant plus que l’ombre d’elle-même. L’objectif est de faire croire que toutes les sensibilités politiques sont dan sle gouvernement alors qu’on voit bien que sur certains dossiers, tels que le travail dominical, l’exécutif est prêt à passer en force et à ignorer les oppositions internes.

La prise de Bruno Le Maire est des plus belles pour le chef de l’Etat, mais ne nous y trompons pas : elle ne doit pas nous cacher les tentatives de déstabilisations d’autres députés villepinistes, tels que l’élu de l’Hérault, Jean-Pierre Grand, dont la circonscription pourrait être coupée en deux afin de l’éjecter en douceur.

Elle ne doit pas nous cacher l’entreprise de cadenassage de l’UMP, dont les clefs ont été confiées au « chouchou » Xavier Bertrand, qui aura pour mission de faire taire les mécontents, ce que Devedjian n’avait pas réussi (ou pas voulu) à faire. Et ce que Jean-François Copé ne fait pas non plus au sein du groupe à l’assemblée. Sarkozy peut compter sur Bertrand pour contrer Copé, sachant que les deux rivaux « quadras » de la droite tournent tous deux leurs ambitions vers 2017.

Tout se joue donc, de fait, à droite. On ne peut décidément que compter sur les rivalités, pour que vive le débat dans notre pays?

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PS : Sarko m’a tuer

Spectacle affligeant que celui qu’offre le PS depuis la présidentielle. A défaut d’avoir quelque chose à dire contre les réformes proposées par le gouvernement (à part : c’est pas bien, vous êtes des méchants, c’est anti-social!), à défaut de formuler des contre-propositions (shadow cabinet, where are you?), le parti de la rose s’enfonce dans une crise dont on se demande quelle sera l’issue. Vampirisé par le président de la République, qui donne l’impression de vouloir ramener dans son camp, un à un, tous les socialistes par la peau des fesses, le PS peut désormais se poser de sérieuses questions sur son avenir.

Après les deux premières salves d’ouverture sarkozyste, qui ont fait plus de mal qu’on ne pouvait le penser à la gauche, l’Elysée ne semble pas vouloir s’arrêter en si bon chemin. Malgré les oppositions internes à l’UMP. C’est d’abord Hubert Védrine, qui après avoir refusé le ministère des Affaires étrangères, s’est vu confier une mission sur la mondialisation. Puis ce fut le cas Jack Lang. Nous évoquions ici même, la semaine passée, son pas-de-deux étrange avec Sarkozy, qui lui a demandé au moins de participer, au mieux de prendre la tête de la commission sur la réforme institutionnelle. Cette hypothèse a semé la zizanie au PS : Jean-Marc Ayrault ayant clairement menacé Lang, ce dernier a claqué la porte du groupe PS à l’Assemblée. L’ancien ministre de la Culture a certes démenti avoir accepté la proposition de Sarkozy, mais trouve « très positive la réforme des institutions »…

Et puis selon Libération, « Manuel Valls, Julien Dray, Jean-Yves Le Drian, Didier Migaud, Hubert Védrine ou Malek Boutih, ont déjà été contactés et le seront encore. Arnaud Montebourg ou Vincent Peillon sont des cibles potentielles ». Le Monde a de plus annoncé vendredi que Nicolas Sarkozy envisageait de soutenir Strauss-Kahn pour la candidature française à la direction générale du FMI! Le nom de Laurent Fabius a circulé, mais aurait été écarté en raison du rôle joué par l’ancien Premier ministre dans le rejet du Traité constitutionnel européen.

Pendant ce temps, Ségolène Royal « travaille dans le silence pour mieux rebondir », si l’on en croit l’entretien qu’elle a accordé jeudi à l’AFP. Le sort du PS ne semble que peu lui importer : c’est dans son groupuscule « Désirs d’avenir » qu’elle croit pouvoir trouver le salut de la gauche. Mais quelle gauche? Entre ceux qui comme Védrine, expliquent que « refuser de donner mon avis à Sarkozy serait extraordinaire! », et ceux pour qui toute compromission avec le « camp d’en face » est une trahison « anti-démocratique » (dixit Bertrand Delanoë), on se demande bien comment il va de nouveau être possible de travailler de concert.

Le machiavélisme de Nicolas Sarkozy semble bel et bien fonctionner à merveille. D’après le Figaro, le but de la manoeuvre est simple. Déstabiliser le PS pour l’écraser aux prochaines municipales : « Cette échéance l’obsède. Il pense qu’un échec pourrait casser la dynamique des réformes », écrit le journal de Serge Dassault.

Mais le PS tiendra-t-il jusque là? DSK et Fabius ont déjà quitté le bureau national du parti. Jack Lang s’interroge sur sa présence dans cette instance. Et quand les rats quittent le navire, cela ne signifie-t-il pas que le naufrage est imminent?

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Ouverture : effet d’annonce ou réelle volonté de changement?

Beaucoup sont d’accord pour dire que maintenant que Nicolas Sarkozy est élu, autant attendre de voir ce qu’il va faire avant de juger. Et à ce titre, l’intervention du nouveau futur président devant les parlementaires UMP est une bonne surprise : Sarko promet l’ouverture politique, donne ses conditions à une alliance avec l’UDF ex-look et assure qu’il ne distribuera pas ses ministères comme des hochets à destination de ses à ses amis. Qui vivet videbit…

Sarkozy promet de ne pas faire comme Chirac en 1995 (exclusion du gouvernement des Balladuriens, dont le nouveau président, punis pour leur trahison) et en 2002 (pas d’ouverture en dépit d’une situation politique inédite). Le futur président s’est notament engagé à ne pas « récompenser » ses amis politiques qui ne trusteront donc pas les ministères qu’il attribuerait dès le 17 mai prochain, en attendant les législatives.

On veut y croire, on veut essayer de lui faire confiance. Mais on a du mal. Estrosi, Guéant, Hortefeux, Morano, Dati, Bertrand, n’auront-ils pas leur récompense? Accoyer, pour sa fidélité? Copé, pour sa langue de bois?

Le président a également annoncé qu’il s' »ouvrirait » aux autres formations politiques qui l’ont soutenu ou qui le feront. On pense à l’UDF, bien sûr. Aux députés qui ont lâché Bayrou pour garder leur poste, ou peut-être parce qu’ils ne croyaient pas en lui en dépit d’un trsè bon score le 22 avril, et qui devraient composer une scission dirigée par Gilles de Robien. Mais y aura-t-il également Besson? Allègre? Un Villiériste? Un partisan de Christine Boutin? Un ami de Dupont-Aignan? Des Gaullistes comme Villepin, Baroin, MAM? Borloo?

Au fond, on veut bien tout croire, on veut bien attendre, on veut bien accorder le bénéfice du doute. Mais quand on voit la façon dont les primaires se sont déroulées à l’UMP, les pressions qu’ont subies Rachid Kaci ou Dupont-Aignan, on a du mal à être naïf.

Car en ligne de mire, il y a les législatives, qui seront décisives pour Sarkozy. Les derniers sondages mettent en effet l’UMP au coude à coude avec le PS, même si ces élections sont particulières car à la fois nationales et locales. Même si on se décide aussi sur des critères liés à la personnalité des candidats de sa circonscription. Même si le principe « légitimiste » devrait jouer.

Dans cette optique, ce message présidentiel peut s’apparenter à une forme de manipulation. Sarkozy a verrouillé l’UMP, mais ouvrirait son gouvernement? Et puis, si c’est pour marchander avec les ex-UDF pour plomber Bayrou, si c’est pour nommer des Besson ou des Allègre, qui ne représentent qu’eux-mêmes, on ne voit pas trop l’intérêt.

Mais enfin, on verra bien après tout. Si l’avenir nous donne tort, très bien!

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