Archives de Tag: Copé

Mariage homosexuel : les non-arguments de la gauche

L’Assemblée a donc rejeté hier après-midi la proposition de loi socialiste visant à introduire la possibilité pour les personnes de même sexe de se marier entre elles. Ce qu’on appelle plus communément le mariage homosexuel, en somme. Ont fleuri du côté de la gauche tout un tas d’arguments tout aussi trompeurs les uns que les autres. Revue de détails. Lire la suite

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Classé dans Société

NKM s’y voit en 2017

Photo Marie-Lan Nguyen

Nathalie Kosciusko-Morizet a un nom prédestiné. Un patronyme en forme d’initiales (NKM), ça claque, ça pète, ça vous ouvre les portes du mythe. Alors elle y croit très fort. Le maire de Longjumeau, ministre de l’Ecologie, des Transports et du Logement croit en elle, en ses capacités déjà éprouvées. Et comme elle a un culot monstre, elle n’hésite pas à se confier sur son destin. En toute « transparence » : la présidentielle, elle y pense pour 2017 ou 2022, et pas qu’en s’épilant. Du coup, elle s’épanche. Elle livre les clefs de son ambition à des journalistes de l’Express, qui s’empressent bien sûr de tout raconter. Un hasard, sans doute. Certainement pas une manœuvre de communication. Mais au fond, n’est-ce pas un peu tôt?  Lire la suite

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Classé dans Chafouinage, Politique

Remaniement : une redistribution des cartes à droite

Le remaniement annoncé dimanche en début de soirée (liste complète ici) n’est pas en soi une surprise ni un événement important, mais il constitue un affichage symbolique et une étape sur la route vers 2012. L’équipe dite « resserrée » (30 ministres contre 37 précédemment) fait un tout petit peu de place aux quelques rescapés de l’ouverture et aux centristes-villepinistes, mais fait avant tout la part belle aux anciens du RPR. Surtout, Morin et Borloo quittent le gouvernement amers et prennent déjà date pour la présidentielle. Lire la suite

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Qui mise sérieusement sur François Fillon?

Voilà-t-y pas, chers amis, que le soleil de mars aidant, certains esprits embués par le sommeil envisagent ouvertement la possibilité d’une mise sur orbite de François Fillon pour 2012. Traduction : l’actuel premier ministre, poussé par sa cote de popularité, par ses réseaux formidables au sein de l’UMP, et par la classe de sa mèche, pourrait envisager le meilleur, à savoir la présidence de la République. Et l’élection de dimanche? Lire la suite

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Vidéo d’Hortefeux : mais quel rapport avec internet?

lechatAu sujet de la polémique engendrée par la diffusion des propos peu amènes tenus par Brice Hortefeux à l’université d’été de l’UMP, on a pu relever deux erreurs capitales chez les défenseurs comme chez les opposants du ministre de l’Intérieur, qui prêtent à internet un rôle qui n’est pas le sien. Cessons de fantasmer sur ce qui n’est qu’un média! Lire la suite

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Les seconds couteaux de l’UMP s’aiguisent…

Victimes de l’ouverture sarkozyste, voilà votre heure venue. Vous avez été privé d’un poste ministériel? Qu’à cela ne tienne. Il reste de beaux lots de consolation, qui mettent les seconds couteaux de la droite en émoi. Présidence de l’UMP, de l’assemblée nationale ou du groupe UMP au parlement, il y aura de quoi se battre. Les couteaux s’aiguisent déjà! Ollier, Accoyer, Méhaignerie, Baroin, Estrosi, Devedjian, Raffarin, Copé…

Bernard Accoyer VS Patrick Ollier, le duel est lancé pour la présidence de l’Assemblée nationale. Le premier, qui a eu la lourde tâche de veiller à l’unité du groupe UMP au Palais-Bourbon entre 2004 et 2007, à la suite de Jacques Barrot, a révélé lundi sa candidature dans le Figaro, une candidature selon lui voulue par Sarkozy et Fillon. On attend de voir. Ollier, lui, élu au « perchoir » à la suite de Jean-Louis Debré, représente la caution gaulliste, et en tant que président sortant, refuse la primaire interne à l’UMP voulue par Accoyer, qui prétend que « cet arbitrage ne dépend pas de l’opposition ».  Le combat fait rage entre les deux hommes, qui rivalisent de propositions pour réformer le fonctionnement de l’Assemblée et la « moderniser »… Et selon Libération, qui avance que le soutien de Sarkozy à Accoyer ne devrait pas être déterminant, les deux principaux candidats n’hésitent pas à tenter de convaincre un à un les députés sortants. Seul point d’accord entre les deux hommes : ne pas respecter la promesse du candidat Sarkozy de confier la présidence de la commission des finances à l’opposition…
Pierre Méhaignerie et François Baroin, tous deux écartés du gouvernement, font également partie de la short list des postulants au titre de n°3 de l’Etat, accessoirement résident d’une bicoque relativement sympathique: l’Hôtel de Lassay. Mais ces deux-là, prudents, observent avant de se déclarer. Et agissent en coulisses… En attendant l’affrontement prévu le 26 juin!

Le duel est aussi tendu, le fratricide aussi animé entre les déçus de l’ouverture sarkozyste, tous ceux qui comptaient sur un poste ministériel et se sont retrouvés fort dépourvus. Raffarin, Copé, Devedjian tentent de se rattraper en entonnant le bal des petites frappes en vue de conquérir des lots de consolation : la direction de l’UMP et la présidence du groupe au Parlement! Copé croit dans ses chances pour ce dernier. Concurrencé par Christian Estrosi, il se la joue modeste : « Estrosi, c’est du dépit amoureux. Il s’imaginait que, parce que c’était un ami de trente ans de Nicolas Sarkozy, il devait être ministre. J’ai cru comprendre qu’on lui avait promis un secrétariat d’Etat mais, en attendant, il montre ses muscles. »  Estrosi, lui, n’est pas plus aimable lorsqu’il répond : C’est une place qui doit revenir à quelqu’un dont le président de la République doit savoir qu’en aucune circonstance il ne lui fera défaut », sous-entendant par là que Copé ne ferait peut-être pas si bien l’affaire en matière de fidélité. Qui tranchera? Le président-de-tous-les-Français, ou les députés?
A l’UMP, Patrick Devedjian compte bien couper l’herbe sous le pied de Jean-Pierre Raffarin, qui aurait aimé voir récompensés ses efforts de diplomatie dans le parti pendant la présidentielle, à défaut de se voir confier la tête du Sénat. L’ancien premier ministre ne ménage pourtant pas ses efforts pour flatter Nicolas Sarkozy en proposant une direction collégiale pour l’UMP : « Notre problème est de créer une équipe. Il y a aujourd’hui l’exigence de faire une rupture à l’UMP (…) Personne ne souhaite aujourd’hui qu’il y ait dans l’UMP, quelqu’un qui puisse avoir la même légitimité à l’intérieur de l’UMP que Nicolas Sarkozy, parce que Nicolas Sarkozy doit rester le leader naturel de l’UMP », a-t-il entonné dimanche soir. Devedjian n’a pas traîné à répliquer : « Si on veut faire une réforme des statuts il ne faut pas la faire au regard de ses propres ambitions », explique le successeur de Nicolas Sarkozy à la tête du Conseil général des Hauts-de-Seine…

Au fond, ces gens là sont-ils amis ou ennemis politiques?

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