Aller au festival Anuncio malgré tout

Edmond Prochain nous apprend que le festival Anuncio, prévu de longue date pour s’achever à Montmartre ce week-end, connaît des avatars désagréables, puisque les concerts du samedi 29 août au soir doivent être annulés sur injonction tacite de la mairie de Paris. Désolation.

Faire pipi sous la douche?

Ah, qu’elle est belle cette idée! Les enfants de la Terre entière, légitimés dans leur travers par une ONG, rien que ça! Et qui plus est Brésilienne, ça fait plus exotique et mystérieux. Son nom : SOS Mata Atlantica. Comme SOS Forêt atlantique. Son combat : inciter les gens à faire pipi sous la douche. Moi je dis : vive les écolos!

Le beurre, et l’argent du beurre

La querelle des Inventaires entraîna des émeutes.

L’histoire de cette chapelle du XVIIe siècle, mise en vente sur e-bay par le maire de Massat, dans l’Ariège, est emblématique de cette lecture agressive et restrictive de la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Après avoir exproprié l’Eglise catholique de ses biens, on voudrait désormais la chasser de ceux dont on lui a accordé – quelle générosité! – la jouissance?

Le Figaro est-il imprimé directement depuis la Place Beauvau?

On l’écrivait le jour de notre rentrée : Le Figaro mérite de plus en plus le qualificatif de « tract », que Frédéric Lefebvre avait gentiment utilisé pour décrire Libération, qui sombe lui aussi de plus en plus régulièrement dans le néant de la pensée.

Retraite des mères : quand sortira-t-on de la logique comptable?

Avec un tantinet de retard, mais une détermination intacte, je voulais revenir sur le sombre avenir qui pèse sur la retraites des femmes ayant elevé un ou plusieurs enfants. Sujet qui montre ô combien comment le gouvernement Sarkozy se fiche comme d’une guigne de la politique familiale de ce pays, et comment l’obsession égalitariste va finir par tous nous mettre tout nus, histoire qu’on soit tous pareils, avec un plus petit dénominateur commun.

Bridoire, le château oublié à la recherche du temps perdu

Bridoire. Château oublié, château abandonné. Perdu au fin fond de la commune de Ribagnac, au cœur du Périgord pourpre, ce joyau dont les parties les plus anciennes remontent au XIIème a résisté aux assauts de la guerre de Cent Ans, mais pas à l’amnésie, aux affres du XXème siècle. Ignoré de tous les circuits touristiques, comme banni du cercle restreint des « châteaux forts », il semble prendre son mal en patience, le bougre. Il faut pourtant le contempler, avec ses hautes toitures caractéristiques, ses murs épais, ses créneaux solides, son chemin de ronde. L’admirer avec ses douves, son donjon sur lequel ne flotte plus aucun étendard. Et pleurer avec lui sur son funeste destin.

Retour mélancolique

Je l’avais bien dit : un mois de vacances en été, c’est une bénédiction, mais l’heure de la reprise s’accompagne toujours d’un zeste de mélancolie qu’il n’est pas aisé de combattre. Oh, il serait bien entendu indécent de se plaindre, mais le constat est là…