J’ai été assez surpris, en lisant samedi une interview de Jacques Duquesne dans le quotidien Nord éclair, de lire ces mots au sujet de Pie XII : « Je ne connais pas bien l’histoire de Pie XII mais ce que je sais, c’est que l’Eglise, collectivement, sauf quelques exceptions, n’a pas tenu son rôle qui était de dire, simplement de dire! (…) Si Pie XII doit être canonisé, ce jour là je ne me sentirai vraiment pas bien ».
Comme Jacques Duquesne, beaucoup se permettent de porter des jugements à l’emporte-pièce sur Pie XII, en dépit de leur ignorance crasse sur le sujet. Ils ne savent pas, n’ont pas cherché à savoir, mais ont malgré tout une opinion tranchée. Certains sont de mauvaise foi : pour eux, on ne peut rien. D’autres ne sont au fond que des victimes de l’idéologie dominante : ils se contentent de répéter ce qu’ils entendent partout.
Pour ces derniers, on peut leur conseiller, s’ils sont ouverts à la connaissance de la vérité historique, de consulter le billet-fleuve publié hier par Koz, qui est une excellente synthèse de ce qu’on sait aujourd’hui sur le sujet.
Koz qui au passage, va devenir un spécialiste de Pie XII s’il continue ainsi, inlassablement, à farfouiller pour chercher les preuves de l’innocence du pape de la seconde guerre mondiale. Et mieux : les preuves de son action, discrète mais concrète pour sauver des centaines de milliers de juifs menacés par la barbarie nazie. Je voudrais ici lui tirer mon chapeau pour ce travail de fourmi.